ou l’avenir se nourrit du présent
Quand tout va bien, il est facile d’aimer sa vie. Quand il y a un souci, quel qu’il soit, c’est plus difficile…
Il n’y a qu’à voir comment nous réagissons déjà pour de toutes petites choses…
Nous n’avons appris à aimer que ce qui nous convient, à tout classer en deux catégories : bien et mal.
Mais qu’est ce qui est bien et qu’est ce qui est mal ?
Voici quelques exemples que je pioche dans la vie quotidienne :
– le temps : beaucoup de personnes rouspètent quand il pleut et pourtant, sans la pluie, point de vie sur terre…
– attente à la caisse d’un magasin : “tout le monde fait ses courses en même temps, les retraités et toutes les personnes qui ne travaillent pas pourraient venir à un autre moment, etc…” Avez-vous déjà entendu ou même pensé cette phrase ? Il suffit d’utiliser ce moment pour faire une micro-méditation, et cela devient très agréable…
– En voiture, les autres peuvent nous apparaitre comme agressifs… Ne sont-ils pas là justement pour éveiller notre attention sur notre propre comportement ?
Je pourrai continuer ainsi… Prenons des exemples plus difficiles :
– la santé : sans maladie, nous ne saurions même pas que la santé existe ! Et puis la maladie est là pour nous dire des choses, pour nous délivrer des messages que nous n’avions pas compris précédemment ou pour nous pousser à changer quelque chose dans notre vie … Elle nous apprend aussi à mieux respecter notre corps et à apprécier quand il fonctionne bien.
– l’ombre : essayez d’allumer une lampe dans une pièce lumineuse, et voyez ce que ça donne…sans l’ombre, point de lumière. Nous avons tous, nous aussi, nos côtés obscurs ; les ignorer ne sert qu’à les mettre plus en avant.
– Encore plus fort : la mort… La mort, à mon sens, n’est pas le contraire de la vie. C’est plutôt l’opposé de la naissance. C’est un passage, comme la naissance.
Quand un enfant nait, nous nous réjouissons grandement, et c’est vrai que c’est une grande joie de l’existence, mais nous ne savons absolument pas ce que sera la vie de cet enfant. Alors qu’au moment du grand passage qu’est la mort, nous pouvons nous réjouir de tout ce que nous avons vécu avec la personne qui s’en va… et remercier profondément !
Je heurte peut-être certains d’entre vous en écrivant ceci… Voir la vie et la mort ainsi est pourtant un excellent moyen d’être heureux le plus souvent possible et d’éloigner le stress de nous. Les peurs aussi s’envolent, puisque tout est bon
Voir les choses ainsi n’empêche pas les émotions, ça n’empêche pas la tristesse, ça la transcende et permet de préparer l’avenir.
L’avenir se nourrit du présent.
Exemple d’un problème de santé :
Si vous aimez votre vie alors que vous souffrez d’une maladie, vous retrouvez la santé plus rapidement et en plus cette période vous aura semblé plus belle –et même vous en retirerez davantage de confiance en la vie, je l’ai testé- que si vous aviez vécu cela comme un enfer.
Bien sûr je sais qu’il y a problème de santé et problème de santé…mais même si cela parait très difficile d’aimer sa vie quand il y a cancer ou autre maladie grave, c’est pourtant ce que font nombre de gens ! Ce qui est valable pour les petites choses, l’est aussi pour les grandes.
L’amour guérit tout. C’est une parole que l’on retrouve dans la Bible. Je la crois très appropriée ici. L’amour transforme tout.
Pour être heureux plus souvent, sans stress, sans peurs –nous écartons alors aussi la peur de la mort- une des première chose, c’est AIMER SA VIE !!!
à la lumière
* j’ai peint ces deux toiles le même jour et je trouve qu’elles illustrent bien mon propos d’aujourd’hui
Nous nous devons à nous-même de faire l’effort d’aimer notre vie surtout quand elle ne nous convient pas !!!