Voir le monde dans un grain de sable

Voir un monde dans un grain de sable

Et un Ciel dans une Fleur Sauvage

Tenir l’Infinité dans la paume de votre main

Et l’Eternité dans une heure

William Blake (extrait)

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Je suis tombée par hasard sur ce poème tout dernièrement et cela m’a donné envie d’en faire le thème de mon article d’aujourd’hui.

Outre le fait que je l’aime beaucoup, je trouve qu’il incite à la méditation, vous ne trouvez pas ?

Il me rappelle aussi les livres de Thich Nhat Hanh, notamment “la sérénité de l’instant”.

En effet, ce maitre zen nous apprend à voir le nuage dans la feuille de papier. Est-ce que ça vous parle ? Je vous explique… Lorsque l’on regarde “en état de plein conscience” une feuille de papier, on peut “voir” tout ce qui a permis l’existence de cette feuille : les personnes qui ont travaillé à la confection de cette feuille, l’arbre, et donc le soleil, … la pluie, … le nuage… Je résume beaucoup mais vous comprenez le principe…

Quoi de plus banal en effet qu’une feuille de papier… mais lorsque nous voyons l’arbre, le soleil, le vent, le nuage dans cette feuille alors cela devient grandiose n’est-ce-pas ?

Quand nous voyons le ciel dans une fleur sauvage,

tout devient possible. Tout prend du sens !

Nous nous attachons trop à ce que nous voyons de premier abord. Voyons plus loin que le bout de notre nez Sourire

Nous avons d’ailleurs tendance à faire cela pour tout, quand nous voyons une personne pour la première fois, nous la jugeons sans la connaitre. Quand un événement arrive, il nous parait positif ou négatif d’emblée. Alors que rien n’est vraiment positif ou négatif. Rien n’est vraiment bon ou vraiment mauvais. C’est ce que nous en faisons qui est important. (# il est facile d’aller bien).

ici, j’ai envie de vous faire découvrir un extrait d’un autre livre de Thich Nhat Hanh “toucher la vie” (je trouve que déjà le titre est très beau Sourire )

Voici cet extrait :

“Vous avez des yeux en bon état, n’est-ce pas ? Mais le savez-vous ?

J’inspire, je suis conscient que j’ai des yeux encore en bon état.

J’expire, je souris à mes yeux qui sont encore en bon état.

Dans cette pratique, vous touchez vos yeux, non pas avec vos doigts, mais avec votre pleine Conscience, et vous avez une vision. Cette vision est simple : vos yeux en bon état existent encore. Vous n’avez qu’à les ouvrir pour entrer en contact avec le paradis des formes et des couleurs, un vrai paradis. (…)

Certaines personnes attendent d’avoir perdu la vue pour apprécier leurs yeux (…)

Vous n’avez rien à faire, vous êtes assis sur l’herbe, vous ouvrez les yeux et le paradis des formes et des couleurs est disponible. Vous êtes au paradis (…), mais vous ne faites pas attention à vos yeux. Alors qu’ils sont l’une des conditions de base de votre bonheur. Il faut reconnaître que vos yeux sont là pour vous et qu’ils sont tellement précieux, plus précieux que les perles.”

Vous l’avez bien compris, nous pouvons réfléchir ainsi pour tous nos sens et toutes le parties de notre corps. Malheureusement, nous avons tendance à oublier que nous avons la chance d’avoir un corps qui fonctionne à merveille quand tout va bien. Et quand survient une “avarie”, nous nous lamentons et dès que nous nous sentons mieux, nous oublions à nouveau que notre corps est une véritable merveille, etc…

Nous passons ainsi notre vie à regretter ce qui allait bien quand il y a un souci sans être capable de savourer quand ça va. Et malheureusement nous avons tendance à le faire pour tous les domaines de notre vie.

STOP !!!

Arrêtons-nous, posons-nous et faisons la méditation suivante :

je prends conscience de mon corps (audio de la méditation)

Pour être heureux, ne suffirait-il pas,

juste de RECONNAITRE, les bons moments quand ils sont là ?…

et de regarder au-delà des apparences ?…

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