Un matin chagrin (suite et fin)

Ou comment gérer nos résistances intérieures

Le lendemain de ce « matin chagrin » dont je vous parle dans mon précédent article, impossible de me lever, je ne peux plus poser le pied par terre. Le diagnostic est simple : sciatique, je dois rester couchée 5 jours et suis arrêtée 10 jours.

Oups ! Malgré ma décision de prendre soin de moi et d’écouter mon corps, je renâcle et je résiste fort !

Mais contre quoi, contre qui puis-je être en colère sinon moi ?

Très rapidement je me rends compte que cet arrêt est une bénédiction, même si je suis peinée de ne pas pouvoir assurer mes séances de relaxation durant 10 jours. Je dis MERCI parce que je me rends compte que je trainais une fatigue depuis un moment mais je n’ai pas voulu l’écouter. Eh oui on a beau enseigner la relaxation et connaitre les pièges, on peut malgré tout tomber dedans.

Ma sciatique est une bénédiction car elle m’oblige à me reposer et à me poser des questions sur ma vie, à tout remettre à niveau. J’étais allongée, mais cela ne m’empêchait en effet pas de lire, de méditer, de faire toutes les techniques qui pouvaient m’aider.

Et pour la première fois depuis des années, je me suis confrontée à quelque chose qui malgré tout le travail que j’avais fait restait encore enkysté en moi. Je le savais, bien sûr que je le savais mais je n’avais pas le courage de m’y atteler. Là le message de mon corps était tellement fort que je ne pouvais l’ignorer et j’ai su de façon certaine qu’il était temps pour moi d’oser regarder dans mon passé. J’ai fait appel à mon courage et ma volonté. Cela n’a pas été facile, mais j’étais allongée dans mon lit, je n’avais pas d’autre choix alors je l’ai fait. Et même si cela a été douloureux, aujourd’hui je dis doublement MERCI parce que c’est fait. Je l’ai fait ! Et je me sens libérée !

Je suis tellement reconnaissante à mon corps de m’avoir envoyé cet avertissement !

Je l’ai déjà dit, je le dis encore et je le redirais :

écoutons les messages que nous envoie la vie !

Les messages ne sont pas forcément des problèmes de santé, cela peut être un accident de voiture, une dispute, quelque chose d’inhabituel qui arrive.

Lorsqu’une telle chose arrive, la première réaction est souvent de résister et de vouloir aller contre. Quand vous sentez cette résistance en vous, c’est le signal. Alors stop, posez-vous et laissez-faire.

Voici en huit étapes, ce que vous pouvez faire :

  1.  Dites MERCI, sentez que la résistance est moins forte et très rapidement s’en va
  2. Réfléchissez : « pourquoi ça m’arrive ? »
  3. Encore mieux : mettez-vous en méditation et posez-vous la question
  4. Laissez venir les messages
  5. S’ils ne viennent pas, restez vigilant(es), il peuvent arriver d’un moment à l’autre et prenez l’habitude de vous poser ces questions, tôt ou tard, votre mental décrochera et vous aurez les réponses
  6. S’ils viennent notez-les (le mental nous empêche parfois de nous en rappeler)
  7. Prenez-en compte et agissez en conséquence, ou si vous ne vous en sentez pas capable immédiatement, attendez un peu d’être prêt(e) mais pas trop longtemps car les leçons de la vie sont de plus en plus fortes tant que l’on a pas changé ce qui ne convient pas !
  8. Dites MERCI

Certaines personnes sont tellement déconnectées de leurs émotions qu’elles ne sentent pas toujours la résistance, alors pensez à un moment où vous trépignez à l’intérieur de vous, par exemple quand vous faites les courses et qu’il y a une longue file d’attente à la caisse. Vous sentez ce qui ce passe en vous à ce moment là ? Et bien c’est tout simplement ça la résistance…

Vous sentez une résistance ? Dites MERCI 🙂

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Une réponse à Un matin chagrin (suite et fin)

  1. lydie dit :

    Merci, pour cet article très intéressant, oui, c’est vrai on écoute pas toujours ce que notre corps nous dit. il est difficile de concevoir que notre corps peut nous envoyer des messages et de surtout les comprendre.
    Merci encore
    Lydie

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