y avez-vous déjà pensé ?
J’en suis de plus en plus persuadée, notre mental nous rend souvent malheureux. Nous sommes conditionnés comme cela, nous nous identifions à notre mental. Mais nous résumons-nous à cela ?
Faites un petit exercice :
Asseyez-vous dans un endroit calme, pensez à toutes les parties de votre corps qui touchent le sol et restez ainsi tranquillement à juste ETRE. Si des pensées vous envahissent, vous avez deux options :
– soit vous vous focalisez sur votre respiration et vous revenez à celle-ci chaque fois qu’une pensée se présente,
– soit vous ouvrez votre esprit à tout ce qui se présente et vous tentez d’accepter les sons, les odeurs, les sensations qui arrivent et aussi, eh oui, les pensées. Faites l’expérience. Une pensée arrive et vous vous dites “tiens je pense à…” et voyez ce qui se passe.
Faites-le vraiment et ne revenez à la lecture de la suite de ce texte qu’après avoir réalisé ce petit exercice. Essayez, vous n’avez rien à perdre et tout à gagner 
ça y est, vous l’avez fait ? Bravo
Que s’est-il passé ? Je suis certaine que si vous avez accordé toute votre attention aux pensées qui sont survenues, elles se sont délitées toutes seules, en douceur… Magique, non ?
Eh oui, cela fait peut-être des années que vous voulez vous battre contre vos pensées (comme moi avant d’être coach en relaxation) et en fait c’est tout simple !
Maintenant, revenons à l’objet de ce courrier. Faites la même expérience quand une pensée dérangeante, une angoisse ou une émotion désagréable pointe le bout de son nez.
Allez-y, n’ayez pas peur
Que remarquez-vous ? J’entends votre surprise joyeuse, c’est pareil, si vous osez regarder en face votre émotion ou votre pensée dérangeante, elle s’évapore très rapidement.
Pourquoi ?
Pour moi il y a deux raisons principales :
– d’abord parce que, comme je l’ai déjà dit plus haut, vous osez regarder votre émotion ou votre pensée, vous y faites attention. Comme celle-ci a eu ce qu’elle attendait (votre attention), elle n’a plus besoin de rester, elle s’en va
N’est-ce pas ce que vous voulez et est-ce que vous ne faisiez pas le contraire jusqu’à présent : essayer de fuir ou de combattre ?
– Et puis ensuite parce que justement, et là je vais dire quelque chose de CAPITAL :
NOUS NE SOMMES PAS NOS PENSEES !
Comment pourriez-vous observer vos pensées si vous étiez celles-ci ?
Impossible !
Je vous laisse vous imprégner de tout cela et je reviens vers vous dans la prochaine newsletter (dans deux semaines) pour creuser un peu ce thème “nous ne sommes pas nos pensées”. La première fois que j’ai entendu cela c’est par Eckhart Tollé dont vous avez probablement entendu parler et cela m’a libérée parce que, à l’époque, je fusionnais avec mes pensées. Et nous reviendrons aussi sur ce terme.
D’ici là, si vous voulez bien, amusez-vous à observer vos pensées, vos émotions et voyez qu’elles ne font en fait que vous traversez.
Laissez-moi des commentaires. Je me réjouis à l’avance de les lire et de vous retrouver pour la suite de cette question qui me passionne réellement
NOUS NE SOMMES PAS NOS PENSEES
Je ne sais pas vous,
mais moi cela me fait tellement de bien de savoir cela !!!
